" Mademoiselle Rachel joue la tragédie comme si elle l'inventait. Il y a deux siècles que l'on n'a pas vu pareil miracle en France ", déclarait Stendhal. Cette étonnante actrice, née en 1821, d'une famille de pauvres colporteurs juifs, devait se révéler au théâtre dès sa dix-septième année, pour devenir la plus grande tragédienne de son temps. Ainsi qu'elle l'écrivit, elle n'eut de cesse de porter son nom aussi loin qu'elle le put : adulée en Angleterre, encensée en Allemagne, acclamée en Russie, jusqu'aux Etats-Unis qui lui firent un pont d'or et donnèrent son nom à un théâtre.
Souffrant dès son jeune âge de phtisie, aimée des grands - un enfant naquit de sa liaison avec le comte Waleswski, fils de Napoléon - sa vie fut une course incessante vers la gloire. Elle sacrifia ses amours et sa santé à son art qu'elle mit au-dessus des honneurs et des hommes. Affaiblie par la maladie, Rachel fut contrainte de cesser de jouer à l'apogée de sa carrière, disparaissant peu après à l'âge de trente-six ans. Le jour de ses obsèques, plus de cent mille personnes vinrent la pleurer au cimetière du Père-Lachaise.
Souffrant dès son jeune âge de phtisie, aimée des grands - un enfant naquit de sa liaison avec le comte Waleswski, fils de Napoléon - sa vie fut une course incessante vers la gloire. Elle sacrifia ses amours et sa santé à son art qu'elle mit au-dessus des honneurs et des hommes. Affaiblie par la maladie, Rachel fut contrainte de cesser de jouer à l'apogée de sa carrière, disparaissant peu après à l'âge de trente-six ans. Le jour de ses obsèques, plus de cent mille personnes vinrent la pleurer au cimetière du Père-Lachaise.