Nous vivons aujourd’hui dans l’ère
de l’«empire» américain, dont la mondialisation
n’est que l’expression économique.
de l’«empire» américain, dont la mondialisation
n’est que l’expression économique.
Forte de la certitude que le libre-échange allait profiter à tous, l’Amérique a manoeuvré progressivement pour « faire bénéficier » de la mondialisation l’Europe, l’Asie et le reste du monde, au point de demeurer aujourd’hui la nation indispensable à la sécurité et à la prospérité du globe.
L’ empire américain a façonné ainsi le monde, mais a fragilisé les États. Il a coopté les élites au détriment du reste des populations qui ont vu les inégalités se creuser, ce qui a tracé au coeur des nations – y compris aux États-Unis ! – une frontière économique entre les gagnants et les perdants du système.
Résultat : la contestation, voire la colère des peuples, gronde. Avec le Brexit et l’élection de Donald Trump, l’utopie américaine d’une « mondialisation heureuse » est brutalement confrontée à la perspective d’un rejet, trente ans après la faillite de l’autre grande utopie, l’idéologie communiste.
L’ empire américain a façonné ainsi le monde, mais a fragilisé les États. Il a coopté les élites au détriment du reste des populations qui ont vu les inégalités se creuser, ce qui a tracé au coeur des nations – y compris aux États-Unis ! – une frontière économique entre les gagnants et les perdants du système.
Résultat : la contestation, voire la colère des peuples, gronde. Avec le Brexit et l’élection de Donald Trump, l’utopie américaine d’une « mondialisation heureuse » est brutalement confrontée à la perspective d’un rejet, trente ans après la faillite de l’autre grande utopie, l’idéologie communiste.
Faudra-t-il un autre signal fort, tel que l’arrivée au pouvoir
d’un parti populiste dans un grand pays européen, pour que
les dirigeants occidentaux prennent conscience de l’urgence
qu’il y a à corriger les effets de la mondialisation sur leurs
populations, dont ils ont oublié un peu vite qu’elles
étaient aussi composées d’électeurs ?
d’un parti populiste dans un grand pays européen, pour que
les dirigeants occidentaux prennent conscience de l’urgence
qu’il y a à corriger les effets de la mondialisation sur leurs
populations, dont ils ont oublié un peu vite qu’elles
étaient aussi composées d’électeurs ?