« Cela fait un an que je t’écris, que je m’écrie ton nom. Je dors avec toi, je me réveille à tes côtés, je partage avec toi mon petit déjeuner, ma salade de fruits, mon jus de grenade. Et je m’ébats avec toi. Je fantasme sur toi… C’est pourquoi je te parle, et je te tutoie, sans que tu me connaisses. »
Dans cette fantaisie littéraire, Atiq Rahimi nous invite à suivre sa conversation imaginaire avec Mehstî, une des premières poétesses en persan classique.
D’elle, on sait peu de chose. Certains doutent même de son existence.
Restent ses vers, crus, souvent ironiques, volontiers provocateurs, que traduit Atiq Rahimi avec une jubilation communicative. Mêlant érotisme et politique, célébrant les gens ordinaires plutôt que les puissants, ils sont le reflet d’une femme audacieuse, insolente, gracieuse, qui ne se présente jamais comme un objet de désir mais bien plutôt comme le sujet de son désir.
Figure féministe avant l’heure, Mehstî fascine par sa modernité et sa liberté. Avec elle, ce sont toutes les femmes qu’Atiq Rahimi convoque, d’hier et d’aujourd’hui.
Dans cette fantaisie littéraire, Atiq Rahimi nous invite à suivre sa conversation imaginaire avec Mehstî, une des premières poétesses en persan classique.
D’elle, on sait peu de chose. Certains doutent même de son existence.
Restent ses vers, crus, souvent ironiques, volontiers provocateurs, que traduit Atiq Rahimi avec une jubilation communicative. Mêlant érotisme et politique, célébrant les gens ordinaires plutôt que les puissants, ils sont le reflet d’une femme audacieuse, insolente, gracieuse, qui ne se présente jamais comme un objet de désir mais bien plutôt comme le sujet de son désir.
Figure féministe avant l’heure, Mehstî fascine par sa modernité et sa liberté. Avec elle, ce sont toutes les femmes qu’Atiq Rahimi convoque, d’hier et d’aujourd’hui.