Le réchauffement climatique a fait son œuvre en ce xxie siècle. Le niveau des océans a grimpé, modifiant le tracé des côtes et la géographie interne des continents. Tout au long de ces rivages redessinés, au cœur d’États dévastés et fragilisés, de nouveaux Frères de la Côte sont apparus. Pirates d’une ère nouvelle, pilleurs, mercenaires en tous genres. Flint était l’un d’eux. Un des plus grands, des plus sauvages. Un des plus malins aussi. Tous ses butins, il les a convertis en lingots d’or – seule valeur restée sûre dans ce monde à la dérive – dont il a caché la plus grande partie sur une île connue de lui seul et de quelques complices.
Quelques années plus tard, sur une île des Caraïbes en partie épargnée par la montée des océans, un certain capitaine Bill échoue dans une taverne tenue par Sally-Sea et son compagnon Trelawey. Traqué par une bande de malfrats qui de toute évidence en veulent à sa peau, Bill va laisser à Jim, le neveu de Sally-Sea qu’elle a recueilli lorsque sa mère a mystérieusement disparu, ce qui ressemble fort à une carte au trésor…
Splendide hommage au chef-d’œuvre de Stevenson, revisité à l’aune des considérations les plus actuelles, L’Île au trésor façon Pelot nous rappelle tout le prix et toute la profondeur d’un véritable roman d’aventures.