Depuis qu’il a été interné au camp de Pithiviers, en mai 1941, Zysman écrit presque tous les jours à Khayè, sa femme. Quelques lettres rédigées en français mais censurées, et puis les autres, celles écrites en yidiche, leur langue maternelle, et passées sous le manteau, au nez et à la barbe des autorités concentrationnaires.
Ces lignes serrées clament son amour absolu pour Khayè, sa « chère âme lumineuse », mais racontent aussi l’intimité, les peurs, la révolte et l’âpre quotidien... Zysman, maintenu dans l’ignorance de son sort prochain, ne se berce pas d’illusions et pressent à de nombreuses reprises toute l’horreur et l’ampleur du projet d’extermination nazi. Pourtant, inlassablement, il tente de transmettre à son épouse sa formidable envie de vivre, sa force et sa détermination.
Débordante de vie et d’amour, cette correspondance inédite dessine le portrait d’un couple malmené par l’histoire et la folie des hommes pour, finalement, nous donner une magnifique leçon d’espoir et de courage.
Ces lignes serrées clament son amour absolu pour Khayè, sa « chère âme lumineuse », mais racontent aussi l’intimité, les peurs, la révolte et l’âpre quotidien... Zysman, maintenu dans l’ignorance de son sort prochain, ne se berce pas d’illusions et pressent à de nombreuses reprises toute l’horreur et l’ampleur du projet d’extermination nazi. Pourtant, inlassablement, il tente de transmettre à son épouse sa formidable envie de vivre, sa force et sa détermination.
Débordante de vie et d’amour, cette correspondance inédite dessine le portrait d’un couple malmené par l’histoire et la folie des hommes pour, finalement, nous donner une magnifique leçon d’espoir et de courage.
« Ne regarde plus fixement la porte…
un certain jour où tu ne t’y attendras pas,
je rentrerai à la maison. »
un certain jour où tu ne t’y attendras pas,
je rentrerai à la maison. »