Cynthia et Arthur Koestler se suicidèrent ensemble le 3 mars 1983. Il avait 77 ans, elle 55. Il l'avait engagée comme secrétaire en 1949. Elle l'épousa en 1965. Au billet laissé par son mari avant leur mort, elle ajouta : « J'aurais aimé terminer le récit de ma collaboration avec Arthur, une histoire qui a débuté quand nos chemins se sont croisés en 1949, mais malgré des ressources intérieures certaines, je ne peux pas vivre sans lui. »
C'est le récit de cette « collaboration » interrompue qui est publié ici, sous forme d'un journal à deux voix. Un document d'une valeur inestimable, à la fois sur l'homme qu'était Arthur Koestler dans sa vie privée comme dans sa vie d'écrivain, et sur l'amour éperdu d'une femme qui lui a dédié son existence.
Sous la plume de Cynthia se dessine avec une totale franchise et une grande fraîcheur d'évocation le portrait d'un homme aimant les femmes, exigeant, difficile à vivre mais éblouissant d'esprit, alternant les périodes de dépression et les accès d'activité fébrile, toujours à la recherche de justice et de vérité.
La partie rédigée par Arthur Koestler nous permet de faire retour avec lui sur son existence passée, et de le découvrir plus particulièrement dans sa période d'engagement pour les grandes causes : l'abolition de la peine de mort ou le Congrès de Berlin pour la liberté culturelle, et dans ses relations avec Malraux, Camus, Sartre et Simone de Beauvoir.
Un texte émouvant et une contribution capitale à la connaissance d'un homme et d'un couple.
C'est le récit de cette « collaboration » interrompue qui est publié ici, sous forme d'un journal à deux voix. Un document d'une valeur inestimable, à la fois sur l'homme qu'était Arthur Koestler dans sa vie privée comme dans sa vie d'écrivain, et sur l'amour éperdu d'une femme qui lui a dédié son existence.
Sous la plume de Cynthia se dessine avec une totale franchise et une grande fraîcheur d'évocation le portrait d'un homme aimant les femmes, exigeant, difficile à vivre mais éblouissant d'esprit, alternant les périodes de dépression et les accès d'activité fébrile, toujours à la recherche de justice et de vérité.
La partie rédigée par Arthur Koestler nous permet de faire retour avec lui sur son existence passée, et de le découvrir plus particulièrement dans sa période d'engagement pour les grandes causes : l'abolition de la peine de mort ou le Congrès de Berlin pour la liberté culturelle, et dans ses relations avec Malraux, Camus, Sartre et Simone de Beauvoir.
Un texte émouvant et une contribution capitale à la connaissance d'un homme et d'un couple.