Des sirènes sur un terrain de golf, cela ne se rencontre guère, sauf dans le cerveau de Ken Minderquist. Il est vrai que depuis que le conseiller économique à la Maison Blanche a sauvé la vie du Président des Etats-Unis en recevant la balle qui lui était destinée, sa vie a changé. Mais lui, est-il vraiment resté le même ? La réponse est, peut-être, dans le regard des autres.
Le regard des autres, c'est ce dont manquent Henry et Sarah, deux naïfs descendants de missionnaires que les intempéries ont laissé seuls sur une île déserte. La civilisation, ils l'ont connue par ce que leurs parents puritains ont bien voulu en dire. Et voici qu'elle leur arrive sous la forme de quelques caisses échappées à un naufrage et pleines d'un vigoureux liquide ambré, originaire d'Ecosse. Un excellent vin de messe, vraiment, qui échauffe l'âme et réchauffe le coeur. La vie de Henry et de Sarah change du tout au tout, elle aussi, et nos deux héros s'acheminent gaiement vers des lendemains qui déchantent.
Ouvert sur la cruauté des « Sirènes du golf », ce recueil de dix nouvelles se referme sur l'humour mi-tendre, mi-acide de l'« Elixir d'Ecosse ». Entre les deux, Patricia Highsmith joue sur la gamme de son art du texte court, passant du frisson au sourire, de l'ironie la plus noire à la tendresse un rien mordante, et réussissant toujours à étonner ceux qui croient tout connaître de son talent.
Née au Texas, Patricia Highsmith a écrit, outre cinq recueils de nouvelles, de nombreux romans dont plusieurs ont été portés à l'écran : Monsieur Ripley (qui devint Plein Soleil sous la direction de René Clément), L'Inconnu du Nord-Express (film d'Alfred Hitchcock), Ce mal étrange (Dites-lui que je l'aime dans la mise en scène de Claude Miller), Ripley s'amuse (L'Ami américain, film de Wim Wenders), et Eaux profondes qui a inspiré le cinéaste Michel Deville.
Le regard des autres, c'est ce dont manquent Henry et Sarah, deux naïfs descendants de missionnaires que les intempéries ont laissé seuls sur une île déserte. La civilisation, ils l'ont connue par ce que leurs parents puritains ont bien voulu en dire. Et voici qu'elle leur arrive sous la forme de quelques caisses échappées à un naufrage et pleines d'un vigoureux liquide ambré, originaire d'Ecosse. Un excellent vin de messe, vraiment, qui échauffe l'âme et réchauffe le coeur. La vie de Henry et de Sarah change du tout au tout, elle aussi, et nos deux héros s'acheminent gaiement vers des lendemains qui déchantent.
Ouvert sur la cruauté des « Sirènes du golf », ce recueil de dix nouvelles se referme sur l'humour mi-tendre, mi-acide de l'« Elixir d'Ecosse ». Entre les deux, Patricia Highsmith joue sur la gamme de son art du texte court, passant du frisson au sourire, de l'ironie la plus noire à la tendresse un rien mordante, et réussissant toujours à étonner ceux qui croient tout connaître de son talent.
Née au Texas, Patricia Highsmith a écrit, outre cinq recueils de nouvelles, de nombreux romans dont plusieurs ont été portés à l'écran : Monsieur Ripley (qui devint Plein Soleil sous la direction de René Clément), L'Inconnu du Nord-Express (film d'Alfred Hitchcock), Ce mal étrange (Dites-lui que je l'aime dans la mise en scène de Claude Miller), Ripley s'amuse (L'Ami américain, film de Wim Wenders), et Eaux profondes qui a inspiré le cinéaste Michel Deville.