Napoléon Bonaparte lui-même ne s’y était pas trompé. S’il considéra longtemps, faute d’héritier, Eugène de Beauharnais, le fils de Joséphine, comme un successeur pour le trône, ce fut parce qu’il reconnut immédiatement en lui les plus grandes qualités.
Le garçon de seize ans dont il fit son aide-de-camp s’illustrera sur tous les champs de bataille, depuis l’Italie et l’Égypte jusqu’à la campagne de France, démontrant lors de la retraite de Russie une intelligence stratégique qui le classera parmi ses plus brillants généraux. Non content d’être brave, le prince Eugène se révélera aussi un administrateur avisé, assumant sa fonction de vice-roi d’Italie en souverain attentif au bien-être de ses sujets, en diplomate habile, au point de gagner l’estime de toutes les cours d’Europe et de garder une place dans l’ordre qui s’instaurera après la chute de l’Aigle.
C’est ce destin admirable que retrace pour nous Michel Peyramaure, prenant la plume au nom de cet homme affable, charmant, cultivé, qui suscitait instantanément l’amitié autant qu’il était capable d’affection dèle, comme celle qu’il porta aux femmes de sa vie : à sa mère, à sa soeur Hortense, à son épouse, la superbe princesse Augusta, lle du roi de Bavière.
Tout en ravivant avec un incomparable brio le souvenir de la geste napoléonienne, ce magnifique récit nous fait pénétrer dans le secret d’une âme étonnamment « rafraîchissante », comme disait Goethe, et que l’on ne quitte qu’à regret.
Le garçon de seize ans dont il fit son aide-de-camp s’illustrera sur tous les champs de bataille, depuis l’Italie et l’Égypte jusqu’à la campagne de France, démontrant lors de la retraite de Russie une intelligence stratégique qui le classera parmi ses plus brillants généraux. Non content d’être brave, le prince Eugène se révélera aussi un administrateur avisé, assumant sa fonction de vice-roi d’Italie en souverain attentif au bien-être de ses sujets, en diplomate habile, au point de gagner l’estime de toutes les cours d’Europe et de garder une place dans l’ordre qui s’instaurera après la chute de l’Aigle.
C’est ce destin admirable que retrace pour nous Michel Peyramaure, prenant la plume au nom de cet homme affable, charmant, cultivé, qui suscitait instantanément l’amitié autant qu’il était capable d’affection dèle, comme celle qu’il porta aux femmes de sa vie : à sa mère, à sa soeur Hortense, à son épouse, la superbe princesse Augusta, lle du roi de Bavière.
Tout en ravivant avec un incomparable brio le souvenir de la geste napoléonienne, ce magnifique récit nous fait pénétrer dans le secret d’une âme étonnamment « rafraîchissante », comme disait Goethe, et que l’on ne quitte qu’à regret.