« Les lois et les fêtes juives, charpentes de la vie et du temps, sont faites pour aider l'homme à se réaliser dans son humanité et pour favoriser l'humanité d'autrui, ainsi qu'il fut exigé lors de la Révélation du Sinaï : être capable de relation et de transmission. Savoir parler et écouter, donner et recevoir. Savoir regarder. Être en mesure de réparer un préjudice, toutes sortes de préjudices. Donner du temps aux choses et aux rencontres. Somme toute, il ne s'agit peut-être que de tenter d'être à hauteur de quelques verbes, de quelques principes. Inlassablement, la Torah les égrène. De même, l'auteur a essayé, à travers cette étude, d'épeler les mots essentiels, ceux des versets bibliques et des rites qui aident à vivre. »
Cela passe par une profession de foi clairement affichée : donner à penser à ceux qui sont disposés à entendre, dans les interrogations du judaïsme, une part de ce qu'ils ont à entendre d'eux-mêmes. En ces temps où les religions affichent parfois un troublant repli sur elles-mêmes, il appartenait à l'auteur de montrer clairement que le souci des autres s'inscrit au fondement de la loi juive.
Cela passe par une profession de foi clairement affichée : donner à penser à ceux qui sont disposés à entendre, dans les interrogations du judaïsme, une part de ce qu'ils ont à entendre d'eux-mêmes. En ces temps où les religions affichent parfois un troublant repli sur elles-mêmes, il appartenait à l'auteur de montrer clairement que le souci des autres s'inscrit au fondement de la loi juive.