"La nuit tomba. L’artillerie ouvrit le feu. De longues lueurs éventrèrent l’obscurité à l’ouest. Les troncs des chênes sortirent des ténèbres comme si toute l’immense
forêt avait fait soudain un pas en avant puis s’était arrêtée, éclairée par une lumière blanche tremblante."
22 juin 1941, les forces nazies envahissent l’Union soviétique. Staline refuse de croire les avertissements de ses services de renseignements et ses troupes, surprises et mal préparées, subissent des pertes catastrophiques. Vassili Grossman, correspondant de l’Étoile rouge, le journal officiel de l’Armée rouge, a passé les années de guerre à sillonner le front où il fut un témoin privilégié de la barbarie.
Dans Le peuple est immortel, il nous plonge au coeur de l’action, parmi les rangs d’un bataillon encerclé par les Allemands en Biélorussie. Sous sa plume éclatante, soldats et paysans, héros et bourreaux s’animent, offrant ainsi un portrait saisissant de la vie sous l’occupation allemande et de l’esprit de résistance de ses compatriotes.
Publié une première fois en français dans une version censurée en 1946, ce roman à la portée subversive sous-estimée retrouve, dans cette nouvelle traduction, sa juste place dans l’oeuvre de Vassili Grossman.
forêt avait fait soudain un pas en avant puis s’était arrêtée, éclairée par une lumière blanche tremblante."
22 juin 1941, les forces nazies envahissent l’Union soviétique. Staline refuse de croire les avertissements de ses services de renseignements et ses troupes, surprises et mal préparées, subissent des pertes catastrophiques. Vassili Grossman, correspondant de l’Étoile rouge, le journal officiel de l’Armée rouge, a passé les années de guerre à sillonner le front où il fut un témoin privilégié de la barbarie.
Dans Le peuple est immortel, il nous plonge au coeur de l’action, parmi les rangs d’un bataillon encerclé par les Allemands en Biélorussie. Sous sa plume éclatante, soldats et paysans, héros et bourreaux s’animent, offrant ainsi un portrait saisissant de la vie sous l’occupation allemande et de l’esprit de résistance de ses compatriotes.
Publié une première fois en français dans une version censurée en 1946, ce roman à la portée subversive sous-estimée retrouve, dans cette nouvelle traduction, sa juste place dans l’oeuvre de Vassili Grossman.