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LE LIEUTENANT GUSTEL

Arthur Schnitzler

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Né en 1862 à Vienne, Arthur Schnitzler devient médecin,
mais se tourne rapidement vers la littérature.
Il écrit avec succès pour le théâtre
(Amourette, 1895 ; La Ronde, 1900) et révèle un talent
éblouissant avec son oeuvre de nouvelliste et de romancier
(Berthe Garlan. 1901 : Mademoiselle Else, 1924 ;
Der Weg in's Freie, 1927 ; Thérèse, 1928, Calmann-Lévy).
Arthur Schnitzler est mort en 1931.
Arthur Schnitzler, témoin d'une civilisation sur son déclin
- celle de l'Autriche d'avant 1914 -
a été l'interprète de la société viennoise d'alors
dont le luxe, le brillant et la légèreté recouvraient
un fond de misère et de désespoir.
Ce jeu des contrastes, Schnitzler l'a mis en valeur
grâce à une écriture qui a gardé une vivacité, une finesse,
un humour que le temps n'a pas entamés.
Ne fut-il pas un des premiers de son époque
à utiliser la technique du monologue intérieur ?
Médecin et psychologue
quand les études de Freud étaient encore inconnues,
Schnitzler a pénétré l'âme humaine avec une rare subtilité.
Dans les trois nouvelles qui forment ce recueil, on le voit
se pencher sur le mal de vivre qui est celui de ses personnages,
que ce soit le lieutenant Gustel
- le type même de l'officier autrichien
sous la double monarchie austro-hongroise -
placé devant l'alternative déshonneur-suicide
et qu'une pirouette du destin fait passer du tragique à la comédie ;
ou bien le héros de « l'Appel des ténèbres », habité par la mort,
gagné par la folie malgré les efforts de son frère psychiatre ;
ou bien enfin, le Dr Graesler,
ce médecin d'une indécision maladive, velléitaire
qui gâche constamment sa vie sentimentale.
Arthur Schnitzler : un écrivain dont l'oeuvre ne saurait vieillir.