Cette saison a sans aucun doute été une année de forts contrastes dans le monde du cyclisme sur route. Une impression symbolisée à merveille par les performances d’un homme, Alberto Contador. Ultra-dominateur sur un Giro exigeant, l’Espagnol est – presque – redevenu un coureur ordinaire un mois plus tard sur les routes du Tour de France. Contraste, encore, dans les résultats de Juan José Cobo, qui aura attendu le mois de septembre et le Tour d’Espagne pour enfin montrer qu’il a du talent. Contraste, toujours, entre les possibilités affichées en début de saison par Fabian Cancellara et le bilan du Suisse quelques mois plus tard. Collectionnant les accessits dans des classiques où il semblait le plus fort, « Spartacus » termine l’année avec une seule victoire probante, lors du Grand Prix E3 d’Harelbeke.
Contraste, enfin, dans un cyclisme français qui ne gagne toujours pas de grandes épreuves, mais dont les couleurs ont brillé. À l’exemple de Sylvain Chavanel dans le Tour des Flandres, de John Gadret sur le Giro ou de David Moncoutié sur la Vuelta. À l’exemple, aussi, du nouveau champion du monde espoirs, Arnaud Démare, qui n’est pas resté dans ses starting-blocks, et de Pierre-Henri Lecuisinier, qui s’est débrouillé comme un chef pour enlever le titre suprême chez les juniors. Sans oublier, évidemment, Thomas Voeckler, l’homme qui a fait trembler les ténors sur le Tour de France et rêver l’Hexagone en portant le maillot jaune dix jours durant.
Ces clairs-obscurs de la saison mettent d’autant plus en relief la régularité de quelques champions d’exception. Philippe Gilbert, l’as des classiques du printemps, a continué de récolter les lauriers en fin d’année. Mark Cavendish, plus que jamais roi du sprint, a multiplié les victoires d’étape sur le Giro et le Tour de France avant de s’illustrer dans un Championnat du monde taillé pour lui. Et que dire de Cadel Evans, qui a débuté 2011 en enlevant Tirreno-Adriatico, confirmé en s’imposant sur le Tour de Romandie avant de connaître, à 34 ans, l’apothéose sur le Tour de France ! Les grands champions sont définitivement ceux qui savent accéder au sommet et s’y maintenir.
Contraste, enfin, dans un cyclisme français qui ne gagne toujours pas de grandes épreuves, mais dont les couleurs ont brillé. À l’exemple de Sylvain Chavanel dans le Tour des Flandres, de John Gadret sur le Giro ou de David Moncoutié sur la Vuelta. À l’exemple, aussi, du nouveau champion du monde espoirs, Arnaud Démare, qui n’est pas resté dans ses starting-blocks, et de Pierre-Henri Lecuisinier, qui s’est débrouillé comme un chef pour enlever le titre suprême chez les juniors. Sans oublier, évidemment, Thomas Voeckler, l’homme qui a fait trembler les ténors sur le Tour de France et rêver l’Hexagone en portant le maillot jaune dix jours durant.
Ces clairs-obscurs de la saison mettent d’autant plus en relief la régularité de quelques champions d’exception. Philippe Gilbert, l’as des classiques du printemps, a continué de récolter les lauriers en fin d’année. Mark Cavendish, plus que jamais roi du sprint, a multiplié les victoires d’étape sur le Giro et le Tour de France avant de s’illustrer dans un Championnat du monde taillé pour lui. Et que dire de Cadel Evans, qui a débuté 2011 en enlevant Tirreno-Adriatico, confirmé en s’imposant sur le Tour de Romandie avant de connaître, à 34 ans, l’apothéose sur le Tour de France ! Les grands champions sont définitivement ceux qui savent accéder au sommet et s’y maintenir.