Cette saison aura été exceptionnelle, riche d'exploits et de rebondissements inattendus. Et à l'extraordinaire domination des équipes italiennes, les Français ont fait mieux que résister : on retiendra en priorité, et dans l'ordre chronologique, le comportement admirable de Luc Leblanc et de Richard Virenque dans un Tour de France très difficile, gagné pour la quatrième fois par Miguel Indurain ; l'offensive victorieuse d'Armand De Las Cuevas dans la Clasica San Sebastian ; l'exploit de Leblanc, sacré champion du monde sur la colline d'Agrigente, où Virenque s'est attribué la médaille de bronze ; des Championnats du monde qui nous ont révélé l'extrême vitalité du cyclisme français, revenu chargé de médailles, de Rousseau à Colas-Magné et Marion Clignet.
Mais le cyclisme tel qu'on l'aime, ce fut aussi l'étonnante démonstration d'Evgueni Berzin, tombeur d'Indurain dans le Tour d'Italie, le cavalier seul de Tony Rominger dans le Tour d'Espagne et la révélation de Marco Pantani, nouveau « roi » de la montagne, dans le Tour de France. Sans oublier la saga du record de l'heure, l'épreuve mythique du cyclisme, avec les tentatives de Moser, dix ans après, de l'ingénieux et attachant Obree, de Indurain enfin, parcourant 53,040 km sur la piste du Stadium de Bordeaux.
Bref, une longue et fructueuse saison.
Né en 1922 à Langeac (Haute-Loire), Pierre Chany est l'un des meilleurs spécialistes de la presse sportive. Il a de bonne heure la passion du cyclisme et participe à bon nombre de courses d'amateurs. Il devient leader de la rubrique cycliste de L'Equipe en 1953. Grand Prix de la Littérature sportive en 1972 pour son ouvrage Le Tour de France, Pierre Chany a reçu le Prix du Souvenir Fausto-Coppi (Italie) en 1981, le Prix Henri-Desgrange de l'Académie des sports en 1982, et le Prix Lucien-d'Apo, considéré comme le Renaudot de la littérature de sport, en 1983.
Mais le cyclisme tel qu'on l'aime, ce fut aussi l'étonnante démonstration d'Evgueni Berzin, tombeur d'Indurain dans le Tour d'Italie, le cavalier seul de Tony Rominger dans le Tour d'Espagne et la révélation de Marco Pantani, nouveau « roi » de la montagne, dans le Tour de France. Sans oublier la saga du record de l'heure, l'épreuve mythique du cyclisme, avec les tentatives de Moser, dix ans après, de l'ingénieux et attachant Obree, de Indurain enfin, parcourant 53,040 km sur la piste du Stadium de Bordeaux.
Bref, une longue et fructueuse saison.
Né en 1922 à Langeac (Haute-Loire), Pierre Chany est l'un des meilleurs spécialistes de la presse sportive. Il a de bonne heure la passion du cyclisme et participe à bon nombre de courses d'amateurs. Il devient leader de la rubrique cycliste de L'Equipe en 1953. Grand Prix de la Littérature sportive en 1972 pour son ouvrage Le Tour de France, Pierre Chany a reçu le Prix du Souvenir Fausto-Coppi (Italie) en 1981, le Prix Henri-Desgrange de l'Académie des sports en 1982, et le Prix Lucien-d'Apo, considéré comme le Renaudot de la littérature de sport, en 1983.