HERMANN KASACK (1896-1965)
Ecrivain et éditeur, Hermann Kasack débuta comme poète dans la veine expressionniste, puis profondément marqué par la " lumière grecque " dont il s'était imprégné sur les bords de la Méditerranée, livre avec les poèmes de la Vie éternelle, en 1934, un ample chant panthéiste.
Cette attitude intellectuelle devait être balayée par l'expérience de la guerre, qui emplit la Ville au-delà du fleuve. La publication de ce roman en 1947 provoqua une émotion profonde en Allemagne ; on considéra à juste titre cette oeuvre métaphorique comme l'une des plus originales qu'ait inspiré le totalitarisme nazi. Elle parut en français dès 1951.
Lorsqu'il franchit le fleuve pour parvenir à la ville où, plein d'espérances, il a été appelé comme archiviste, Robert ne peut se douter qu'il ne s'agit pas seulement de combler une vacance de poste. Un monde autre, doté de sa logique, de ses croyances, de son éternité propres l'y attend, nous attend.
Voyage au pays du mythe, de la Loi, du Don ; voyage comme chez Kafka, au royaume des ombres.
Ecrivain et éditeur, Hermann Kasack débuta comme poète dans la veine expressionniste, puis profondément marqué par la " lumière grecque " dont il s'était imprégné sur les bords de la Méditerranée, livre avec les poèmes de la Vie éternelle, en 1934, un ample chant panthéiste.
Cette attitude intellectuelle devait être balayée par l'expérience de la guerre, qui emplit la Ville au-delà du fleuve. La publication de ce roman en 1947 provoqua une émotion profonde en Allemagne ; on considéra à juste titre cette oeuvre métaphorique comme l'une des plus originales qu'ait inspiré le totalitarisme nazi. Elle parut en français dès 1951.
Lorsqu'il franchit le fleuve pour parvenir à la ville où, plein d'espérances, il a été appelé comme archiviste, Robert ne peut se douter qu'il ne s'agit pas seulement de combler une vacance de poste. Un monde autre, doté de sa logique, de ses croyances, de son éternité propres l'y attend, nous attend.
Voyage au pays du mythe, de la Loi, du Don ; voyage comme chez Kafka, au royaume des ombres.