Le lever et le coucher Soleil, les splendeurs de Versailles, les raffinements de l'étiquette, les folles dépenses de l'aristoclratie, les bergeries de Marie-Antoinette... Tous ces traits que la conscience commune a retenus de la Cour de l'Ancien Régime, ne sont-ils que des anecdotes amusantes ou révèlent-ils l'essence d'une société ?
Norbert Elias analyse avec rigueur la logique interne de la société de cour et, au-delà, de toutes les sociétés prérévolutionnaires. Il monte et démonte les règles du jeu social et la manière dont les joueurs individuels et collectifs s'en accommodent. Il retrace brillamment les origines et l'évolution d'un type de société dont la France a donné le modèle et où les élites se doivent, sous peine de sombrer, de poursuivre frénétiquement le prestige social ; où le roi assoit son pouvoir sur l'aménagement rationnel et subtil des rivalités ; où tous les acteurs sont pris dans un entrelacs infrangible de contraintes et pressions. C'est pour leur échapper que les hommes du temps ont créé des compensations imaginaires dont les pastorales du XVIIe siècle et les bergeries du XVIIIe sont les exemples les plus représentatifs.
La Cour n'est donc pas seulement une curiosité de notre histoire, elle est une étape décisive dans la formation de l'homme moderne. Sans elle, on ne saurait comprendre les relations que nous entretenons aujourd'hui avec autrui, nous-mêmes et la nature.
Ce livre fait suite à la Civilisation des moeurs et, comme lui, au-delà des anecdotes savoureuses et des analyses pertinentes, contribue puissamment à la compréhension l'aventure humaine.
Norbert Elias analyse avec rigueur la logique interne de la société de cour et, au-delà, de toutes les sociétés prérévolutionnaires. Il monte et démonte les règles du jeu social et la manière dont les joueurs individuels et collectifs s'en accommodent. Il retrace brillamment les origines et l'évolution d'un type de société dont la France a donné le modèle et où les élites se doivent, sous peine de sombrer, de poursuivre frénétiquement le prestige social ; où le roi assoit son pouvoir sur l'aménagement rationnel et subtil des rivalités ; où tous les acteurs sont pris dans un entrelacs infrangible de contraintes et pressions. C'est pour leur échapper que les hommes du temps ont créé des compensations imaginaires dont les pastorales du XVIIe siècle et les bergeries du XVIIIe sont les exemples les plus représentatifs.
La Cour n'est donc pas seulement une curiosité de notre histoire, elle est une étape décisive dans la formation de l'homme moderne. Sans elle, on ne saurait comprendre les relations que nous entretenons aujourd'hui avec autrui, nous-mêmes et la nature.
Ce livre fait suite à la Civilisation des moeurs et, comme lui, au-delà des anecdotes savoureuses et des analyses pertinentes, contribue puissamment à la compréhension l'aventure humaine.