Les démocraties ne meurent plus comme naguère, avec des coups d’État et des tanks dans la rue. Les gouvernements autoritaires s’installent désormais au pouvoir à la suite d’élections régulières.
Commence alors un processus discret de démantèlement des institutions démocratiques qui remet en cause l’indépendance de la justice, limite la liberté de la presse, noyaute les instances arbitrales et redécoupe de manière partisane la carte électorale.
Comment en arrive-t-on là?
C’est la question à laquelle répondent Steven Levitsky et Daniel Ziblatt, avec La Mort des démocraties.
Ils montrent que les institutions démocratiques ne peuvent se défendre toutes seules; elles doivent être encore accompagnées par les bonnes moeurs démocratiques des acteurs politiques: la tolérance et la retenue. Sans quoi elles se vident de leur substance.
Dans ce livre écrit dans une langue claire, Levitsky et Ziblatt analysent les dictatures du XXe siècle ainsi que les expériences autoritaires plus récentes en Hongrie, au Venezuela, au Pérou, et… aux États-Unis avec Trump. Ils montrent que l’une des premières causes de la mort des démocraties est l’introduction des comportements de guerre civile à l’intérieur même de nos débats démocratiques. Une leçon plus que jamais nécessaire pour nos démocraties européennes confrontées à la tentation autoritaire.
Commence alors un processus discret de démantèlement des institutions démocratiques qui remet en cause l’indépendance de la justice, limite la liberté de la presse, noyaute les instances arbitrales et redécoupe de manière partisane la carte électorale.
Comment en arrive-t-on là?
C’est la question à laquelle répondent Steven Levitsky et Daniel Ziblatt, avec La Mort des démocraties.
Ils montrent que les institutions démocratiques ne peuvent se défendre toutes seules; elles doivent être encore accompagnées par les bonnes moeurs démocratiques des acteurs politiques: la tolérance et la retenue. Sans quoi elles se vident de leur substance.
Dans ce livre écrit dans une langue claire, Levitsky et Ziblatt analysent les dictatures du XXe siècle ainsi que les expériences autoritaires plus récentes en Hongrie, au Venezuela, au Pérou, et… aux États-Unis avec Trump. Ils montrent que l’une des premières causes de la mort des démocraties est l’introduction des comportements de guerre civile à l’intérieur même de nos débats démocratiques. Une leçon plus que jamais nécessaire pour nos démocraties européennes confrontées à la tentation autoritaire.
«Si vous voulez comprendre ce qui se passe [dans notre pays], le livre que vous devez vraiment lire est La Mort des démocraties.»
Paul Krugman (Prix Nobel d’économie), The New York Times