L’envie de partir venait de nouveau de la saisir et elle éprouvait le besoin impérieux de passer la porte, de se laisser aller à l’inconnu, de se laisser entraîner par la vie, par le vent.
Dans les années soixante, Rosine vit avec son mari, Henri, dans une petite ferme nichée au creux d’une vallée étroite, sur les bords d’un modeste affluent de la Dordogne. Quand survient subitement la mort d’Henri, Rosine se surprend à n’en éprouver aucune peine, et même, au fil des jours, à se sentir peu à peu libérée d’un poids.
À la vue d’une photo sur le calendrier des Postes, l’idée germe en elle de partir à l’aventure, de suivre le petit cours d’eau de sa vallée, de remonter la grande rivière, la Dordogne, et de faire le chemin jusqu’à la mer...
Le lendemain, elle se met en route pour un voyage qui l’amènera, de rencontre en rencontre, à écouter son coeur, ses désirs, et à oser, enfi n, se saisir du bonheur.
Louis-Olivier Vitté brosse ici un bouleversant portrait de femme en quête de liberté et d’accomplissement.
Louis-Olivier Vitté brosse ici un bouleversant portrait de femme en quête de liberté et d’accomplissement.