Tout homme a deux visages, semblable en cela à Janus, le dieu latin. Individu unique, il n'en appartient pas moins à un ensemble ; familial, social, national, planétaire. Entre le fini et l'infini, entre l'indépendance et la dépendance, il doit trouver son harmonie. Que l'une des deux tendances fasse pencher la balance en sa faveur, et c'est la porte ouverte à tous les désordres pathologiques. L'Histoire et son cortège de larmes et de sang sont là pour en témoigner. Pour que le fléau de la balance ne devienne pas le fil du rasoir, pour que l'Homme ne coure pas à sa perte, il faut écouter la leçon de Janus. En nous aidant à diagnostiquer le mal, le dieu peut nous conduire à « une autre solution que le désespoir ».
Depuis vingt-cinq ans, Arthur Koestler effectue un périple intérieur qui l'a conduit de la politique aux sciences de la vie. Il revient avec Janus à « l'acte de foi d'un agnostique » que lui avait inspiré dans sa jeunesse son séjour dans une prison espagnole. Le même espoir de déchiffrer quelques-uns des hiéroglyphes tracés par l'Infini anime ce livre, où alternent humour et passion, provoquant, mais toujours lucide et extrêmement enrichissant.
Depuis vingt-cinq ans, Arthur Koestler effectue un périple intérieur qui l'a conduit de la politique aux sciences de la vie. Il revient avec Janus à « l'acte de foi d'un agnostique » que lui avait inspiré dans sa jeunesse son séjour dans une prison espagnole. Le même espoir de déchiffrer quelques-uns des hiéroglyphes tracés par l'Infini anime ce livre, où alternent humour et passion, provoquant, mais toujours lucide et extrêmement enrichissant.