Ce livre est le fruit d'une longue pratique psychanalytique à l'écoute des mots (des maux ?) d'amour. Mais il est aussi une réflexion sur le couple, la passion, l'abandon, autrement dit sur les variations autour de la souffrance et de l'élection amoureuses. L'amour est le lieu de toutes les attentes à une époque où s'effondrent les repères, et où la question du mal radical a resurgi dans la mémoire de la Shoah. C'est au croisement de notre destinée collective et de la réponse que chacun de nous donne à l'invention de l'amour que, peut-être, la possibilité d'une sortie du traumatisme et un retournement de la plainte mélancolique en espérance d'aimer adviendra. Comment soutenir aujourd'hui une Hypothèse Amour ? Cette question ne peut plus rester sous silence : la rupture de l'Histoire dans ce xxe siècle et la destruction de l'interdit du meurtre a provoqué un radical changement du rapport que l'être humain entretient avec la jouissance, la vie, l'amour, la mort, comme en témoignent nombre de productions artistiques. Des films sont ainsi convoqués par l'auteur, mais aussi des livres, des récits, des histoires, qui entrelacent autour de l'Hypothèse Amour leurs interrogations et leurs réponses.
Psychiatre et psychanalyste, Jean-Jacques Moscovitz est l'auteur de Une psychanalyse pour quoi faire ? (Jacques Grancher, 1988) et de D'où viennent les parents ? Essai sur l'enfance brisée (Armand Colin, 1991). Il a également participé à des ouvrages collectifs tels que la psychanalyse est-elle une histoire juive (Seuil, 1980) et L'interdit de la représentation (Seuil, 1984).
Psychiatre et psychanalyste, Jean-Jacques Moscovitz est l'auteur de Une psychanalyse pour quoi faire ? (Jacques Grancher, 1988) et de D'où viennent les parents ? Essai sur l'enfance brisée (Armand Colin, 1991). Il a également participé à des ouvrages collectifs tels que la psychanalyse est-elle une histoire juive (Seuil, 1980) et L'interdit de la représentation (Seuil, 1984).