L'histoire contemporaine est une fresque, en quatre volumes, de la vie française en province et à Paris à la fin du xixe siècle et au début du nôtre.
Sous l'Orme du mail, en compagnie de l'abbé Lantaigne, supérieur du grand séminaire de la ville de X, M. Bergeret, maître de conférences à la faculté des Lettres, se répand en propos subtils et subversifs.
Ainsi se forme, sous le souffle de l'ironie, un tableau satirique de l'Eglise, de l'armée, de la justice et de la noblesse, telles qu'on pouvait les observer dans un chef-lieu du Centre.
Le Mannequin d'osier est particulièrement consacré à l'infortune conjugale de M. Bergeret qui goûte « à l'excès les incommodités de la vie commune » et souffre de la présence, dans son modeste cabinet de travail, d'un mannequin qu'y a placé son épouse pour la confection de ses robes. Les entretiens chez le libraire Paillot avec l'archiviste départemental et quelques autres habitués, les visites d'un jeune savant italien procurent à M. Bergeret, « esprit distingué mais bizarre (...) imprudent en paroles », les seuls délassements de sa vie étroite mais tout spéculative.
L'abbé Lantaigne, rigoriste, et l'abbé Guitrel, apparemment conciliant, briguent l'Anneau d'améthyste et le siège épiscopal de Tourcoing. D'où un jeu d'influences que ni le temps ni les moeurs ; quelqu'en soit l'objet ; ne modifient jamais.
Des silhouettes de femmes embellissent cette chronique, exacte et romanesque, de la France de l'Affaire Dreyfus.
Car c'est bien d'elle qu'il s'agit dans M. Bergeret à Paris. Séparé d'une épouse difficile, le professeur, chargé d'un cours à la Sorbonne, s'établit rue de Seine avec sa soeur et une de ses filles.
Mais les trublions s'agitent. Ils poursuivent Zola de leur exécration. Zola dont Anatole France était l'ami et le compagnon de lutte. C'est le thème permanent des conflits idéologiques.
Telle est, survolée, une « histoire contemporaine » étonnamment présente.
Sous l'Orme du mail, en compagnie de l'abbé Lantaigne, supérieur du grand séminaire de la ville de X, M. Bergeret, maître de conférences à la faculté des Lettres, se répand en propos subtils et subversifs.
Ainsi se forme, sous le souffle de l'ironie, un tableau satirique de l'Eglise, de l'armée, de la justice et de la noblesse, telles qu'on pouvait les observer dans un chef-lieu du Centre.
Le Mannequin d'osier est particulièrement consacré à l'infortune conjugale de M. Bergeret qui goûte « à l'excès les incommodités de la vie commune » et souffre de la présence, dans son modeste cabinet de travail, d'un mannequin qu'y a placé son épouse pour la confection de ses robes. Les entretiens chez le libraire Paillot avec l'archiviste départemental et quelques autres habitués, les visites d'un jeune savant italien procurent à M. Bergeret, « esprit distingué mais bizarre (...) imprudent en paroles », les seuls délassements de sa vie étroite mais tout spéculative.
L'abbé Lantaigne, rigoriste, et l'abbé Guitrel, apparemment conciliant, briguent l'Anneau d'améthyste et le siège épiscopal de Tourcoing. D'où un jeu d'influences que ni le temps ni les moeurs ; quelqu'en soit l'objet ; ne modifient jamais.
Des silhouettes de femmes embellissent cette chronique, exacte et romanesque, de la France de l'Affaire Dreyfus.
Car c'est bien d'elle qu'il s'agit dans M. Bergeret à Paris. Séparé d'une épouse difficile, le professeur, chargé d'un cours à la Sorbonne, s'établit rue de Seine avec sa soeur et une de ses filles.
Mais les trublions s'agitent. Ils poursuivent Zola de leur exécration. Zola dont Anatole France était l'ami et le compagnon de lutte. C'est le thème permanent des conflits idéologiques.
Telle est, survolée, une « histoire contemporaine » étonnamment présente.