Se jouant de tous les clivages confessionnels et idéologiques, saint François d'Assise se fit toujours et partout des amis à travers le monde par la poésie naturelle de son personnage, comme par une bonté fraternelle et une humilité jamais en défaut. La ferveur qu'un Jean-Paul II témoigne envers « le Jongleur de Dieu » fait bloc avec l'admiration d'un Gandhi, d'un Berdiaev, d'un Franz Liszt, d'une Simone Weil, de penseurs japonais, de religieux musulmans.
Au moment où l'on célèbre le huitième centenaire de sa naissance, le rayonnement de François d'Assise mérite cependant de s'étendre encore. Les angoisses et convulsions de notre époque rendent le message franciscain singulièrement actuel, tandis que le Moyen Age provoque l'attention d'un public de plus en plus nombreux. La réflexion et la recherche, qui ont largement étendu la documentation, devraient permettre de mieux saisir le rôle permanent aussi bien que le rôle historique de saint François d'Assise, ainsi que tout ce que l'art et la science peuvent devoir à l'intuitif extraordinaire qui fut le premier grand poète de la littérature italienne.
L'étude de Henri Queffélec n'a rien d'une biographie traditionnelle. C'est plutôt une promenade en compagnie d'un ami de toujours, dont la moindre nuance de la pensée serait saisie. C'est un de ces textes rares où la sympathie se fait harmonie, où foi et bonne foi s'allient, dans une extrême modestie, pour restituer la vie d'un compagnon, d'un frère
Au moment où l'on célèbre le huitième centenaire de sa naissance, le rayonnement de François d'Assise mérite cependant de s'étendre encore. Les angoisses et convulsions de notre époque rendent le message franciscain singulièrement actuel, tandis que le Moyen Age provoque l'attention d'un public de plus en plus nombreux. La réflexion et la recherche, qui ont largement étendu la documentation, devraient permettre de mieux saisir le rôle permanent aussi bien que le rôle historique de saint François d'Assise, ainsi que tout ce que l'art et la science peuvent devoir à l'intuitif extraordinaire qui fut le premier grand poète de la littérature italienne.
L'étude de Henri Queffélec n'a rien d'une biographie traditionnelle. C'est plutôt une promenade en compagnie d'un ami de toujours, dont la moindre nuance de la pensée serait saisie. C'est un de ces textes rares où la sympathie se fait harmonie, où foi et bonne foi s'allient, dans une extrême modestie, pour restituer la vie d'un compagnon, d'un frère