« J’ai pris la main de l’homme dans la mienne. Au loin, je lui ai indiqué du doigt la silhouette de mon immeuble.
“C’est ici que j’habite sans homme ni enfants : un petit rez-de-chaussée séparé du hall par une simple porte-fenêtre d’où je vois déambuler tous les visages de ceux qui habitent au-dessus de ma tête, sans jamais en reconnaître aucun.
— Quelle importance ? m’a-t-il dit en caressant ma main. Tu m’as reconnu, moi ?” »
Quelque part dans la ville, un immeuble se tient droit sur ses fondations. Plus pour longtemps si l’on en juge par la forte odeur de gaz qui s’échappe d’un appartement. Avant que la flamme d’un briquet n’embrase les cinq étages, dix histoires d’hommes et de femmes s’y entrecroisent. Qui sont-ils ? Par quels hasards et coïncidences échapperont-ils à ce rendez-vous fatal ? Alice Moine nous offre un premier roman tout en délicatesse, dessinant grâce à un claquement de porte ou un bruit de talon le microcosme d’un immeuble, avec ses joies et ses peines.
“C’est ici que j’habite sans homme ni enfants : un petit rez-de-chaussée séparé du hall par une simple porte-fenêtre d’où je vois déambuler tous les visages de ceux qui habitent au-dessus de ma tête, sans jamais en reconnaître aucun.
— Quelle importance ? m’a-t-il dit en caressant ma main. Tu m’as reconnu, moi ?” »
Quelque part dans la ville, un immeuble se tient droit sur ses fondations. Plus pour longtemps si l’on en juge par la forte odeur de gaz qui s’échappe d’un appartement. Avant que la flamme d’un briquet n’embrase les cinq étages, dix histoires d’hommes et de femmes s’y entrecroisent. Qui sont-ils ? Par quels hasards et coïncidences échapperont-ils à ce rendez-vous fatal ? Alice Moine nous offre un premier roman tout en délicatesse, dessinant grâce à un claquement de porte ou un bruit de talon le microcosme d’un immeuble, avec ses joies et ses peines.