Nul ne peut désormais l'ignorer : EDF va être privatisé. Pourquoi ? Parce que Bruxelles a décidé que les monopoles d'Etat devaient tomber, que la dérégulation devait gagner tous les marchés, tous les services, toutes les infrastructures, quelles que soient leur complexité, leur taille, leur utilité pour la collectivité. Parce que le libéralisme a cessé d'être une philosophie raisonnée pour devenir une religion.
Et la France s'exécute, même si c'est à contrecoeur : la privatisation d'EDF est pour 2005 "au plus tard".
Ce livre est, sous forme d'essai polémique, un cri d'alarme qui nous met en garde contre l'absurdité d'un processus reposant sur un acte de foi idéologique démenti par l'expérience : les coupures à répétition en Californie, les pannes en espagne, et la tragi-comique affaire Enron sont là pour nous rappeler, si besoin en était, que l'électricité est une ressource à part, qui n'obéit à aucune des règles habituelles du marketing, et qui, en même temps, est absolument vitale pour la collectivité. Jouer avec le courant, c'est jouer avec le feu, dit en substance François Soult, qui prévient : hausses de prix, sous-investissement, dégradation des infrastructures et donc du service, conflits sociaux graves et répétés sont les seuls "bénéfices" que la France est susceptible de retirer de cette "avancée" considérée pourtant par tous, partisans et détracteurs, comme inéluctable.
Et la France s'exécute, même si c'est à contrecoeur : la privatisation d'EDF est pour 2005 "au plus tard".
Ce livre est, sous forme d'essai polémique, un cri d'alarme qui nous met en garde contre l'absurdité d'un processus reposant sur un acte de foi idéologique démenti par l'expérience : les coupures à répétition en Californie, les pannes en espagne, et la tragi-comique affaire Enron sont là pour nous rappeler, si besoin en était, que l'électricité est une ressource à part, qui n'obéit à aucune des règles habituelles du marketing, et qui, en même temps, est absolument vitale pour la collectivité. Jouer avec le courant, c'est jouer avec le feu, dit en substance François Soult, qui prévient : hausses de prix, sous-investissement, dégradation des infrastructures et donc du service, conflits sociaux graves et répétés sont les seuls "bénéfices" que la France est susceptible de retirer de cette "avancée" considérée pourtant par tous, partisans et détracteurs, comme inéluctable.