Un « nouveau moment européen ». Après le débat sur Maastricht, s'amorce pour l'Europe une phase plus politique, plus publique, ouverte, enfin, à la critique des citoyens. Ce nouveau moment, Jean-Marc FERRY et Paul THIBAUD l'annoncent et l'accompagnent dans leur Discussion sur l'Europe.
Une « vraie et belle dispute philosophique », dit Pierre ROSANVALLON, où les points de vue s'affrontent : sur l'appréciation de la « dynamique européenne », mais aussi sur le sens de l'Etat, le destin des nations et les fondements mêmes de notre identité politique. Cependant, les positions ne se figent pas, et les deux auteurs se retrouvent pour tenter de penser à neuf le lieu du politique européen.
De ce que ce lieu ne saurait à leurs yeux être un nouvel Etat, s'élabore un schéma « postétatique » où l'Union ne trouverait pas sa cohésion dans un Super-Etat-nation, mais dans une culture politique partagée, portant les nations, au-delà d'elles-mêmes, vers une conscience civique élargie.
Jean-Marc FERRY, philosophe, est né en 1946. Chercheur au CNRS, il enseigne également à l'Université libre de Bruxelles en science politique et en philosophie. Après une thèse de doctorat d'Etat à la Sorbonne, il a poursuivi ses recherches en philosophie contemporaine à l'Université J.W. Goethe de Francfort-sur-le-Main.
Une « vraie et belle dispute philosophique », dit Pierre ROSANVALLON, où les points de vue s'affrontent : sur l'appréciation de la « dynamique européenne », mais aussi sur le sens de l'Etat, le destin des nations et les fondements mêmes de notre identité politique. Cependant, les positions ne se figent pas, et les deux auteurs se retrouvent pour tenter de penser à neuf le lieu du politique européen.
De ce que ce lieu ne saurait à leurs yeux être un nouvel Etat, s'élabore un schéma « postétatique » où l'Union ne trouverait pas sa cohésion dans un Super-Etat-nation, mais dans une culture politique partagée, portant les nations, au-delà d'elles-mêmes, vers une conscience civique élargie.
Jean-Marc FERRY, philosophe, est né en 1946. Chercheur au CNRS, il enseigne également à l'Université libre de Bruxelles en science politique et en philosophie. Après une thèse de doctorat d'Etat à la Sorbonne, il a poursuivi ses recherches en philosophie contemporaine à l'Université J.W. Goethe de Francfort-sur-le-Main.