Alors que l’on croyait tout savoir sur le général de Gaulle, la
lecture des archives britanniques, en déplaçant le regard de
l’autre côté de la Manche, permet de dresser un portrait insolite
de notre géant national.
Mines d’informations exceptionnelles, les dépêches, télégrammes,
rapports de Churchill, Anthony Eden ou des diplomates
décrivent un homme arrogant et autoritaire, en tout cas
trop Français à leurs yeux… Tout y est rapporté, ses colères, ses
jugements assassins, son incroyable baraka face aux attentats, son
intimité et sa santé – surveillée de très près. On se délecte de la
comédie qu’il aime jouer aux ambassadeurs de la Couronne
venus à Paris. « Un bon acteur », dira même l’un d’entre eux qui,
à quelques semaines de son retour en mai 1958, n’a pas discerné
chez lui « le moindre désir de revenir au pouvoir ».
Grâce à un travail minutieux de fouilles dans les archives,
l’auteur a mis au jour des documents inédits, truffés d’anecdotes
savoureuses, qui témoignent des relations tumultueuses et
romanesques, dignes de la guerre de Cent ans, que de Gaulle
entretint avec les Britanniques de 1940 à la fin de sa vie.
lecture des archives britanniques, en déplaçant le regard de
l’autre côté de la Manche, permet de dresser un portrait insolite
de notre géant national.
Mines d’informations exceptionnelles, les dépêches, télégrammes,
rapports de Churchill, Anthony Eden ou des diplomates
décrivent un homme arrogant et autoritaire, en tout cas
trop Français à leurs yeux… Tout y est rapporté, ses colères, ses
jugements assassins, son incroyable baraka face aux attentats, son
intimité et sa santé – surveillée de très près. On se délecte de la
comédie qu’il aime jouer aux ambassadeurs de la Couronne
venus à Paris. « Un bon acteur », dira même l’un d’entre eux qui,
à quelques semaines de son retour en mai 1958, n’a pas discerné
chez lui « le moindre désir de revenir au pouvoir ».
Grâce à un travail minutieux de fouilles dans les archives,
l’auteur a mis au jour des documents inédits, truffés d’anecdotes
savoureuses, qui témoignent des relations tumultueuses et
romanesques, dignes de la guerre de Cent ans, que de Gaulle
entretint avec les Britanniques de 1940 à la fin de sa vie.