La défaite de mai-juin 1940, reste, aujourd'hui encore, une plaie mal cicatrisée dans la conscience nationale : elle évoque la débâcle, l'exode, l'armistice. Au malheur se rajoute la honte, car une opinion très répandue veut que l'armée française ait subi cette déroute sans combattre. De fait, le sujet est tabou, comme s'il s'agissait d'un secret de famille honteux. Et pourtant ...
Sait-on qu?en quarante-cinq jours de combats, les pertes quotidiennes allemandes furent supérieures à celles de la campagne de Russie du 22 juin au 10 décembre 1941 ? Que la première bataille de chars de la Seconde Guerre mondiale, à Hannut, fut une victoire française ? Que le village de Stonne, surnommé par les Allemands le « Verdun de 1940 », changea de mains dix-sept fois en trois jours? Qu'à Landrecies, deux chars lourds français détruisirent une centaine de blindés allemands en quelques heures ? Que le général de Gaulle, commandant la 4e division cuirassée, enfonça à Abbeville les positions allemandes, mais ne put exploiter son succès faute de réserves suffisantes? Que l?opiniâtre résistance des troupes françaises à Lille et Dunkerque permit de sauver de la capture 340 000 soldats alliés, et donc de sanctuariser l?Angleterre ? Que sur la Loire, les cadets de Saumur bloquèrent 40 000 soldats ennemis ? Qu?au moment de l?armistice, 45 des 53 ouvrages de la ligne Maginot restaient invaincus ?
Et surtout, que près de 100 000 soldats français moururent au champ d?honneur en quarante-cinq jours de combat ??
Dans ce livre captivant, qui suit minutieusement l?évolution des troupes sur le terrain, pointe les erreurs du commandement français et s?appuie sur de nombreux témoignages, Dominique Lormier rend un hommage tardif mais ô combien mérité à ces héros méconnus.
Sait-on qu?en quarante-cinq jours de combats, les pertes quotidiennes allemandes furent supérieures à celles de la campagne de Russie du 22 juin au 10 décembre 1941 ? Que la première bataille de chars de la Seconde Guerre mondiale, à Hannut, fut une victoire française ? Que le village de Stonne, surnommé par les Allemands le « Verdun de 1940 », changea de mains dix-sept fois en trois jours? Qu'à Landrecies, deux chars lourds français détruisirent une centaine de blindés allemands en quelques heures ? Que le général de Gaulle, commandant la 4e division cuirassée, enfonça à Abbeville les positions allemandes, mais ne put exploiter son succès faute de réserves suffisantes? Que l?opiniâtre résistance des troupes françaises à Lille et Dunkerque permit de sauver de la capture 340 000 soldats alliés, et donc de sanctuariser l?Angleterre ? Que sur la Loire, les cadets de Saumur bloquèrent 40 000 soldats ennemis ? Qu?au moment de l?armistice, 45 des 53 ouvrages de la ligne Maginot restaient invaincus ?
Et surtout, que près de 100 000 soldats français moururent au champ d?honneur en quarante-cinq jours de combat ??
Dans ce livre captivant, qui suit minutieusement l?évolution des troupes sur le terrain, pointe les erreurs du commandement français et s?appuie sur de nombreux témoignages, Dominique Lormier rend un hommage tardif mais ô combien mérité à ces héros méconnus.