De tous les témoignages qu’a suscités le drame du ghetto de Varsovie, Chronique d’une agonie est sans doute le plus bouleversant. Chaim A. Kaplan prend chaque jour le risque de relater les événements dans son journal. « Registre des larmes et du sang », il devient une véritable « mission historique » et un témoignage que Kaplan souhaite transmettre aux générations futures.
Chaim A. Kaplan écrit jusqu’à la veille de son arrestation (4 août 1942). Grâce à son courage et à sa persévérance, nous connaissons mieux ce que fut la survie dans le ghetto de Varsovie, cet îlot de quelques kilomètres carrés. Les cahiers d’écolier sur lesquels il reporte les expériences quotidiennes ont été sortis à temps, juste avant la destruction complète du ghetto. Découverts par Abraham I. Katsh, ils ont été publiés une vingtaine d’années plus tard. Une partie du Journal de Kaplan qui semblait définitivement perdue (3 avril 1941-3 mai 1942) a été récemment mise au jour. Cette nouvelle édition offre au lecteur le récit des derniers mois de l’enfermement, une période marquée par un étranglement aggravé et une intensification de la violence dans un ghetto dont la population est plus nombreuse que celle des communautés juives de France et de Belgique réunies.
Le ghetto de Varsovie condense toutes les phases de la catastrophe juive du xxe siècle. C’est aussi ce qui fait le prix de ce document qui, souvent cité par les historiens, demeurait pourtant depuis longtemps inaccessible au lecteur français.
Chaim A. Kaplan écrit jusqu’à la veille de son arrestation (4 août 1942). Grâce à son courage et à sa persévérance, nous connaissons mieux ce que fut la survie dans le ghetto de Varsovie, cet îlot de quelques kilomètres carrés. Les cahiers d’écolier sur lesquels il reporte les expériences quotidiennes ont été sortis à temps, juste avant la destruction complète du ghetto. Découverts par Abraham I. Katsh, ils ont été publiés une vingtaine d’années plus tard. Une partie du Journal de Kaplan qui semblait définitivement perdue (3 avril 1941-3 mai 1942) a été récemment mise au jour. Cette nouvelle édition offre au lecteur le récit des derniers mois de l’enfermement, une période marquée par un étranglement aggravé et une intensification de la violence dans un ghetto dont la population est plus nombreuse que celle des communautés juives de France et de Belgique réunies.
Le ghetto de Varsovie condense toutes les phases de la catastrophe juive du xxe siècle. C’est aussi ce qui fait le prix de ce document qui, souvent cité par les historiens, demeurait pourtant depuis longtemps inaccessible au lecteur français.