Né en 1924 à Santiago du Chili,
José Donoso vit en Europe depuis plusieurs années.
Il est traduit dans de nombreuses langues, et on le considère
comme l'un des plus grands écrivains hispano-américains.
Ce lieu sans limites, roman baroque et noir paru en 1974,
a été salué par la critique comme un chef-d'OEuvre.
Dans « Ce dimanche-là », José Donoso, à travers l'analyse
des rapports ambigus d'une femme de la bourgeoisie chilienne,
Chepa, et d'un homme du peuple, Maya, utilise avec un talent
féroce et novateur le vieux symbole du maître et de l'esclave.
Sous les yeux étonnés des membres de la bonne société
comme des domestiques, ces deux êtres se livrent à une danse
macabre où s'expriment toutes les nuances du bien et du mal.
Chepa, c'est la femme qui se donne, non pas au sens sexuel du terme
son mari, Don Alvaro, le sait bien, qui s'est toujours réfugié
dans les bras de Violeta, la bonne,
et se meurt dans la plus grande solitude morale
mais au sens d'une offrande chrétienne de sa personne aux autres.
D'abord épanouie par les joies possessives de la maternité,
elle se consacre ensuite à ses « pauvres ». Maya est l'un d'eux.
En prison pour meurtre, il devient l'objet privilégié
de la bonté de Chepa. Elle obtient sa libération,
le couvre de ses bienfaits. En fait, Maya est devenu sa proie.
Il est entré dans une autre prison : celle d'une charité poussée
à son extrême et dont les motivations n'ont sans doute pas
la pureté requise. Le prix de sa liberté sera terrible.
L'art de José Donoso atteint ses sommets avec ce roman violent,
dont la construction en spirale restitue le vertige
de personnages effrayés et effrayants, rongés par le désir,
l'échec, la peur de la mort, ou la pauvreté.
Il donne la mesure de l'univers d'une bourgeoisie chilienne
en décomposition et d'un peuple englué
dans les contradictions de sa condition misérable.
José Donoso vit en Europe depuis plusieurs années.
Il est traduit dans de nombreuses langues, et on le considère
comme l'un des plus grands écrivains hispano-américains.
Ce lieu sans limites, roman baroque et noir paru en 1974,
a été salué par la critique comme un chef-d'OEuvre.
Dans « Ce dimanche-là », José Donoso, à travers l'analyse
des rapports ambigus d'une femme de la bourgeoisie chilienne,
Chepa, et d'un homme du peuple, Maya, utilise avec un talent
féroce et novateur le vieux symbole du maître et de l'esclave.
Sous les yeux étonnés des membres de la bonne société
comme des domestiques, ces deux êtres se livrent à une danse
macabre où s'expriment toutes les nuances du bien et du mal.
Chepa, c'est la femme qui se donne, non pas au sens sexuel du terme
son mari, Don Alvaro, le sait bien, qui s'est toujours réfugié
dans les bras de Violeta, la bonne,
et se meurt dans la plus grande solitude morale
mais au sens d'une offrande chrétienne de sa personne aux autres.
D'abord épanouie par les joies possessives de la maternité,
elle se consacre ensuite à ses « pauvres ». Maya est l'un d'eux.
En prison pour meurtre, il devient l'objet privilégié
de la bonté de Chepa. Elle obtient sa libération,
le couvre de ses bienfaits. En fait, Maya est devenu sa proie.
Il est entré dans une autre prison : celle d'une charité poussée
à son extrême et dont les motivations n'ont sans doute pas
la pureté requise. Le prix de sa liberté sera terrible.
L'art de José Donoso atteint ses sommets avec ce roman violent,
dont la construction en spirale restitue le vertige
de personnages effrayés et effrayants, rongés par le désir,
l'échec, la peur de la mort, ou la pauvreté.
Il donne la mesure de l'univers d'une bourgeoisie chilienne
en décomposition et d'un peuple englué
dans les contradictions de sa condition misérable.