Dépositaire d’une expérience juridique et médicale précieuse, siégeant au Fonds de garantie des victimes d’actes de terrorisme qu’elle a initié, habituée à interpeller les puissants et à écouter les victimes, Françoise Rudetzki était présente en janvier puis en novembre 2015 pour aider les services de secours, les équipes municipales des Xe et XIe arrondissements de Paris, les militaires, et surtout assister les victimes. Elle dut se rendre à l’évidence : malgré l’attitude exemplaire des équipes de secours médicales, le pays n’avait toujours pas de plan d’ensemble qui permettrait de coordonner les intervenants et de prendre en charge efficacement les survivants et les proches des victimes d’une attaque terroriste.
À l’hôpital militaire des Invalides, où elle est chargée d’une mission de formation, elle recueille les témoignages poignants de grands blessés de Charlie Hebdo, du Bataclan, des terrasses et du Stade de France dont les vies sont à jamais bouleversées. Face à l’ampleur des événements et à leur répétition, et, comme toujours, en combattante qu’elle est restée, elle plaide pour une amélioration de la prise en charge et le suivi complet des victimes d’attentats par la création d’un service public dédié en liaison avec des associations. Elle milite pour la généralisation en Europe de la législation française, unique au monde, en matière d’indemnisation et a été chargée d’une mission préfigurant la création d’un centre de la résilience.
Françoise Rudetzki le dit tout net : il va falloir apprendre à vivre avec le terrorisme. Et donc savoir « réparer les vivants », qu’ils soient victimes directes ou indirectes de cette barbarie.
À l’hôpital militaire des Invalides, où elle est chargée d’une mission de formation, elle recueille les témoignages poignants de grands blessés de Charlie Hebdo, du Bataclan, des terrasses et du Stade de France dont les vies sont à jamais bouleversées. Face à l’ampleur des événements et à leur répétition, et, comme toujours, en combattante qu’elle est restée, elle plaide pour une amélioration de la prise en charge et le suivi complet des victimes d’attentats par la création d’un service public dédié en liaison avec des associations. Elle milite pour la généralisation en Europe de la législation française, unique au monde, en matière d’indemnisation et a été chargée d’une mission préfigurant la création d’un centre de la résilience.
Françoise Rudetzki le dit tout net : il va falloir apprendre à vivre avec le terrorisme. Et donc savoir « réparer les vivants », qu’ils soient victimes directes ou indirectes de cette barbarie.