« Il se plante devant la porte ouverte, jambes écartées, poings sur les hanches. Il hume l’air. La nuit s’annonce douce et tranquille. Mais d’un coup, ses sourcils se froncent, une ombre passe, et sans se retourner…
– Passe-moi le fusil, j’vais allumer le chat ! Il n’a pas bu pourtant, juste quelques verres de rouge au dîner, autant dire rien.
– Et pourquoi tu veux l’allumer, dis ?
– Quand il me regarde, j’ai l’impression qu’il se fout de ma gueule. Alors, là, j’en ai marre… Je vais lui régler son compte à ce salopard ! »
« Bonne nouvelle ! Les Deschiens ont fait un enfant à Queneau et le chat se porte bien. Allumer le chat, c’est un feu d’artifices. »
Daniel Picouly
– Passe-moi le fusil, j’vais allumer le chat ! Il n’a pas bu pourtant, juste quelques verres de rouge au dîner, autant dire rien.
– Et pourquoi tu veux l’allumer, dis ?
– Quand il me regarde, j’ai l’impression qu’il se fout de ma gueule. Alors, là, j’en ai marre… Je vais lui régler son compte à ce salopard ! »
« Bonne nouvelle ! Les Deschiens ont fait un enfant à Queneau et le chat se porte bien. Allumer le chat, c’est un feu d’artifices. »
Daniel Picouly